vendredi 1 février 2008

Marchander est un art!


Vivre une ville en voyage c'est se perdre au marché pour ainsi s'amuser avec les commerçants. Ici le marchandage est un art, une raison de vivre et surtout une nécessité pour tout ceux qui respecte leur porte-feuille et les marchands. Car non seulement le marchandage vise à avoir un prix plus bas, il vise aussi à connaitre le vendeur qui nous fait un prix.

Une entrée dans une boutique commence souvent par le marchand qui nous saluent nous toubabou et nous invite à venir voir son stock. On réponds avec les salutations d'usages en demandant comment ça va et comment va la famille. Une fois que cela est fait un peu enfin parler affaire. Le commerçant donne alors son premier prix. Un prix complètement dérisoire. Par exemple aujourd'hui j'ai acheté un bogolan, (une peinture africaine faite sur un tissus) le premier prix du marchand était de 35 000 CFA (soit 79$CAN). Mon premier prix, 3 000 CFA. L'écart était énorme c'est alors que les échanges se font tandis que mon prix augmente et celui du commençant baisse. Plus l'écart se rétrécie plus les négociations deviennent ardus. C'est alors qu'on détourne la conversation en parlant de la famille et on commence à faire du cousinage (de la moquerie sur le nom de famille-- relatif au ethnie) finalement après plusieurs échanges de prix on arrive à une entente . 13 000 CFA. Un client satisfait et un marchand qui fait la comédie avouant que son patron va lui faire la gueulle puisqu'il nous a vendu la toile à un prix trop bas.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Hahaha, j'aime bien la technique de marchandage. Je garde ton blog dans mes favoris.

J'ai une question, j'étudie en informatique aussi, comment as tu trouvé un emplois reliés à ton domaine dans un pays lointain. J'aimerais vraiment vivre la même expérience.

Francis le malien a dit…

Je n'étudie vraiment pas en informatique. J'ai terminé des études en travail social en décembre dernier. Le pourquoi que je suis ici c'est parce que j'ai appliqué à un stage de la coalition cyberjeune et j'ai été choisi.

Mon savoir en informatique est limité mais comparativement aux maliens, j'en sais beaucoup plus. Sauf que la mon gros défi est de monter une base de donnée avec Acces alors que je ne connais pratiquement pas le programme. Ca promet!