Health and Safety est un principe bien simple que l'organisme Jeunesse Canada Monde oblige à tous ces participants. En gros, les participants doivent tout faire pour rester en santé et ne pas nuire à leur sécurité. Ainsi, bien que j'ai fais des trucs plutôt dangereux en Indonésie il reste que j'ai été très prudent en matière de transport. Ici, à Bamako le principe health and safety ne s'applique tout simplement pas.
Pour se déplacer dans l'immense ville de Bamako séparé par le fleuve du Niger, il y a 3 façons. La première le Soutrama, un autobus africain dont je vais vous parler dans une prochaine chronique. L'automobile et finalement la moto. Pour l'auto, les maliens se doivent d'avoir un permis de conduire et une licence. Or, la moto le cours de conduite, le permis n'est pas obligatoire. Donc, il y a beaucoup, beaucoup de moto. Et comme la façon la plus simple de se déplacer est en moto, je dois prendre des risques à chaque fois que je monte sur ces engins.
D'abord.... il n'y a aucune signalisation à Bamako. Tant lumières dans les airs que lumières sur les motos. Les motocyclistes signalent avec leurs mains. Et ils n'utilisent pas les miroirs!!! C'est le chaos pour traverser d'un côté de la rue à l'autre. Les motos se font une place entre les véhicules qui filent à vive allure. Des policiers (faut être fou, pour faire cette job la) se mets littéralement en plein milieu de la route pour arrêter la circulation.
Donc voila, à chaque fois que je monte sur une moto c'est toujours un chauffeur différent. Je dois alors m'adapter a une vitesse différente, un style de conduite différent. Outre, la vitesse on doit lutter avec le vent car bien sur le casque n'existe pas ici. Et considérant la pollution et le sable on termine le trajet avec un sale mal d'œil, un cul qui vibre et d'autres maux, comme aujourd'hui par exemple ou je me suis brulé en touchant le tuyau d'échappement de la moto.
jeudi 17 janvier 2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire