Vivre Bamako

Déjà deux semaines aujourd'hui que je suis en terre malienne et dans la jungle. Car il la jungle s'appelle Bamako et les animaux sont remplacés par voitures, mobylettes, piétons surchargés et pollution. L'adaptation se fait graduellement mais j'apprécie beaucoup le temps que je passe ici malgré que parfois c'est très lent. Fort heureusement il y a les toubaboux québécois avec qui ont va à la piscine, voir des concerts, films et avec qui ont sort.

L'adaptation se fait bien aussi lorsqu'on arrive à prendre les "Soutrama" ces espèces de bus du genre westfalia sans porte, sans vitre et surtout surchargé. Les moyens de transport ont une toute autre notion dans les pays en voie de développement. Ici les Soutrama sont 25¢ la ride. C'est ridiculement pas cher en comparaison une course de taxi coute environ 3-4$. Il faut vraiment avoir utiliser dans un transport local pour comprendre et vivre la culture d'un pays. Le metro de Moscou était tout simplement génial des wagons qui bougent sans cessent dans un décor digne des meilleurs musées. New York a lui aussi des moyens de transport très particulier. Que dire de Berlin et son système de train sans faille.

Ici a Bamako c'est le chaos un peu partout donc les soutrama sont à l'image du reste de la ville. Pour se rendre en ville on doit embarquer dans un de ces camions surchargés de maliens et bien sur aucun toubabou donc on se doit de saluer tout le monde du bus car on se fait regarder pas à peu près. Le soutrama roule alors a vive allure sous les cris du petit gars qui est a moitié dans le soutrama et dehors pour crier la direction du bus. Ces petits jeunes adorent mettre de la moutarde lorsque les soutrama arrêtent. Il saute littéralement hors du bus et c'est encore plus fou lorsqu'il part laissant quelques mètres d'avance au soutrama.