Entre voyageurs ont arrivent souvent à se comprendre. Les blues du retour c'est souvent justement de pas être en mesure de rencontrer le même genre de personne que l'on a fréquenté en voyage. Le genre de personne qui ouvre leur horizon et qui veulent tout découvrir. Le genre de personne qui arrive à voir une réalité de façon différente puisqu'il ont vu autre chose que leur petit monde. Ces personnes qui ont partager une parcelle importante de notre vie.
En principe, tout les voyageurs tirent des leçons et des apprentissages de leurs voyages. Chacun amène le même outil, ses yeux et observe. Mais encore la le choix des lentilles est propre à chacun. C'est ainsi qu'on ne vivra jamais un pays de la même façon. Le reste du coffre à outil est à la discrétion de chacun. Ainsi chacun vit son expérience en fonction du contexte, de sa capacité d'adaptation et de son intérêt et son désir à s'intégrer à la culture du pays qu'il visite. D'autre voyage inconsciemment pour se donner un peu de vécu. On a beau dire qu'on veut s'adapter à 100% lorsqu'on arrive dans un pays mais la réalité nous rattrapes bien souvent et les gens avec qui ont auraient peu d'appartenance à la maison devienne du jour au lendemain les meilleurs partenaires de voyage et des personnes ressources avec qui partager la vision que nous offrent nos lentilles. Au retour au restera toujours ami avec "ses partenaires voyageurs rencontrer dans un bar, dans une auberge, dans le même projet" mais jamais ou très rarement nous arriveront à revivre la même intensité que lors du voyage.
Voyager c'est agrandir c'est s'ouvrir mais il faut aussi s'ouvrir au beau et au moins beau de se que nous voyons. Car derrière le moins beau tel la pauvreté, la maladie se cache souvent des gens rempli de beauté et de bonté. Personnellement j'ai souvent un recul face aux enfants qui mendient, aux malades j'ai des préjugés et ceux si me bloque et je fuis ces rencontres.
Si je vous parle ainsi c'est que j'ai réalisé par un texte de Bruno Blanchet, célèbre voyageur qui publie des chroniques dans la presse que moi aussi je me sauve souvent de ces malheurs de la vie que sont la pauvreté, la maladie, etc. La peur en voyage est bien réelle et normal. Quelqu'un qui voyage sans avoir une certaine conscience du danger est dangereux pour lui même. Toutefois, en voyage comme dans la vie de tout les jours, on se doit à être conscient de cette peur pour arriver à la gérer. Un texte à lire, rempli de vérité pour les voyageurs ou non. J'aimerai d'ailleurs avoir votre avis sur ce texte.
Texte de Bruno Blanchet, Respirez par le nez, publié dans la presse le 9 Février 2008.
samedi 9 février 2008
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4 commentaires:
ouiannn
belle leçon de voyageur..
toi et bruno avez tout à fait raison. il faut garder cette ouverture en tête même si c'est plus facile à dire qu'à faire...
merci pour la petite claque dans la face
Claque dans face oui, mais cela devrait toujours être la raison d'être du voyageur.
Découvrir être curieux et s'ouvrir sur les autres cultures mais aussi les autres personnes.
Mais vous parlez de voyageur, je considère que c'est quelques chose qui doit s'appliquer non seulement en voyage, mais dans votre propre environnement...vous ne croyez pas?
Je vois souvent des punks ou des mendiants qui jouent de la guitare ou qui font quoi que ce soit, il m'est arrivé quelques fois d'aller jaser avec eux de tous et de rien et même à une reprise on avait "jammer" dans la rue avec guitare, un gazou, un djembe, un oeuf à "shaker" et deux bout de bois en guise de percussion... Je prenais une marche en attendant mon bus et je suis tombé sur eux comme ça et j'avais tous mon temps devant moi...le transport que j'avais loupé m'accordait 2 heures...est-ce que tu es vraiment pressé dans ce temps là? Pas vraiment, c'est du temps libre imprévu...aussi bien le remplir!
Bref au départ j'étais avec deux punks et ça abouti en un band de 6-7 punks plus moi et nous faisions des danse africaine des voix cacophoniques et tous ça bien sûr teinté de punk acoustique au rythmes africains...Méchant street band expérimental!!! ha ha!
Bref la police à clôturé le bal puisqu'y parait que sur la sainte-catherine...ça dérangeait!
Pour faire un résumé, depuis quelques temps, quand j'erre sans pression temporelle et qu'un mendiant viens m'aborder, souvent je les désoriente en leurs posant des questions avec un grand sourire...c'est fou mais plusieurs mon beaucoup appris et en général ils sont très contents de jaser avec toi. Tu parle de n'importe quoi...genre combien tu fais en une journée? c'est quoi ce building là? C'est où tel affaire? je crois qu'il y a un resto indien dans coin? savez-vous où il est? Écoutez, ce monde là connaissent la ville plus que vous et moi...c'est sûr que certains sont vraiment frosté...loll oubli ça, ça risque d'être assez abstrait comme réponse...ou juste bien drôle!
Mais bon je crois que c'est une barrière que plus d'un devrait arriver à franchir...juste de leur sourire au lieu des ignorer c'est tellement différent...tu arrête de te sentir mal et de leur côté...qui sait...c'est toujours plus agréable de ne pas se sentir invisible.
Et pour un aspirant voyageur comme moi, je pense que c'est quelques chose qui m'aidera éventuellement.
En passant c'est très bien ton blog Francis, c'est super intéressant! Bon trip!
-David, le nouveau détenteur de ton vieux sac à dos... ;)
Salut Edouard merci pour le message vraiment trippant de voir à quel point oui effectivement l'ouverture sur la marginalité et la différence est possible et doit être fait aussi dans la vie de tout les jours. Malheureusement et surement moi le premier la plupart des gens ne le font pas par peur ou par manque d'intérêt.
Merci de suivre ce blog et au plaisir de te relire! Et surtout bonne route, les voyages ne devraient jamais se compter mais les apprentissages qu'on en retirent.
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